Plus vive que jamais, la question de 'l'identité' rebondit dans l'Europe mondialisée, mais c'est là un vieux problème. Se sentait-il Français, Rousseau, lui l'enfant de Genève? Et Benjamin Constant, ce Lausannois à l'aise en trois langues, universel lui aussi par sa pensée et son oeuvre littéraire, quel sentiment éprouvait-il envers la Suisse? A Paris, voyait-on en lui un compatriote ou un homme d'ailleurs? De ses riches recherches, Roger Francillon ne tire pas ici une histoire littéraire résumant celle dont il a dirigé la publication en quatre volumes. Il choisit de relire des écrivains dans une perspective identitaire, du 18e siècle à nos jours. Il expose leur attitude à l'égardde la Suisse, des lettres romandes, de Paris ou de la France. On est frappé par des jugements singulièrement critiques. Les courants sont contradictoires à chaque époque mais aussi dans l'esprit même des auteurs. Sur la Suisse on passe des réticences de Ramuz à la ferveur de Rougemont, et des réserves de Mercanton à la position sereine de Starobinski.
Editeur : Presses Polytechniques et Universitaires Romandes (PPUR)
Collection : Le Savoir suisse
Publication : 15 avril 2011
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Text (eye-readable) [ePub + PDF]
Contenu(s) : ePub, PDF
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)
Taille(s) : 1,6 Mo (ePub), 6,6 Mo (PDF)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3670
EAN13 Text (eye-readable) [ePub + PDF] : 9782889141364
EAN13 (papier) : 9782880749088