Résumé

Chemin de fer, photographie, télégraphe, cinématographe, etc. Autant d'innovations techniques apparues au cours du XIXème siècle que les hommes politiques ont su s'approprier à leurs fins de communication. Une nouvelle pratique de la communication politique naît alors, caractérisée également par l'essor de la presse. Cette dernière devient un puissant outil de communication pour le pouvoir politique... mais aussi les contre-pouvoirs.

Comme au temps de Pharaon, les Etats européens du XIXème siècle accompagnent et encadrent le développement des nouveaux moyens de communication émergeant au cours du XIXème siècle : réseau électrique, puis radiographique, chemin de fer, etc. Un contrôle qui permet à l'élite dirigeante, incarnée par la bourgeoisie, de mettre en oeuvre sa communication ayant pour pivot la famille, caractéristique de l'imagerie de Louis XVIII ; pour credo le progrès technique exalté lors des Expositions universelles ; et pour dynamique l'aventure coloniale.

Pendant ce temps, la presse profite également des évolutions techniques pour se développer, constituant ainsi un "quatrième pouvoir" sur lequel s'appuie la bourgeoisie.

Face au pouvoir que prend la presse, les hommes politiques tentent d'en prendre le contrôle, soit par la détention de titres à l'instar du Moniteur Universel qui est l'organe de presse officiel de 1800 à 1869 ; soit par la mise en place de mécanismes et procédures évoluant vers plus ou moins de censure suivant les régimes politiques. L'opposition et les contre-pouvoirs trouvent également, à travers la presse, un puissant outil de communication : les catholiques ultramontains avec L'Univers (1833), les libéraux et anti-cléricaux avec Le Siècle, les classes populaires avec Le Petit Journal, etc. Ainsi, la presse peut se révéler une arme de communication tournée contre les politiques : en témoigne les nombreuses caricatures de figures politiques parues dans des journaux comme La Caricature.

La IIIème République va largement utiliser la presse dans sa communication politique, marquée par l'esprit de revanche après la perte de l'Alsace-Lorraine en 1870. Exacerbant le nationalisme, la presse participe de façon significative à la montée des égos qui vont conduire à la Première Guerre mondiale. Un coup d'arrêt pour la liberté de la presse alors bridée par les militaires aux fins de la communication de guerre.

Dans son ebook en six parties, Jean-Noël Dibie va à l'encontre des idées reçues : non, la communication politique n'est pas née au XXIème siècle !

Caractéristiques

Editeur : Editions Eyrolles

Auteur(s) : Jean-Noël Dibie

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Text (eye-readable), eBook

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3377

EAN13 (papier) : 9782212869330

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